Le Domaine Passy le Clou
Un terroir emblématique
Situé sur les magnifiques terres Chablisiennes, sur la commune de Beine*, le Domaine Passy le Clou se distingue par son engagement dans l’agroécologie et envers la qualité et l’authenticité des vins produits.
Fort d’un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération, ce domaine familial cultive avec passion le Chardonnay sur un terroir baigné par l’influence unique du kimméridgien. Chaque bouteille raconte l’histoire du sol, du climat et du travail minutieux, offrant ainsi des vins d’une élégance et d’une finesse incomparables, véritables ambassadeurs du terroir chablisien.
Histoire
Un vieil orme, emblême du domaine
La famille Patrice a créé le Domaine Patrice dans les années 1950 dans le village de Beine, en plein cœur du Chablisien, avec une vision claire et passionnée : créer un parcellaire exceptionnel, qui fait la diversité du domaine aujourd’hui. Historiquement apporteurs de raisins en cave coopérative, Gérard et Christian Patrice se sont orientés vers la vinification de leurs vins à partir des années 2000. Les deux frères commercialisaient l’ensemble de la production au négoce. Guidés par une tradition viticole séculaire et un profond respect du terroir, ils ont toujours produit des vins qui captivent par leur pureté et leur caractère unique.
Un renouveau resolument « vert »
A sa reprise en 2017, la famille Descombe engage une transition vers l’agroécologie. Cette démarche inclut l’élimination des herbicides, la plantation d’arbres et d’arbustes, ainsi que l’introduction de couverts végétaux. Elle s’oriente vers des vinifications parcellaires intégrales – cf carte vignoble – et la commercialisation des vins en bouteilles.
En 2017, la famille Descombe, renomme alors Domaine Passy le Clou. En effet, le domaine se situe sur le lieu-dit « Le Clou ».
De « Clou » à « Passy le Clou »
Le nom de ce lieu-dit trouve son origine d’une histoire vraie. A Beine* même, un vieil orme était l’objet d’une coutume singulière : lorsque les conscrits de Chablis partaient, leurs camarades et ceux de la conscription suivante les accompagnaient, tambour en tête et en chantant, jusqu’à Beine, qui est à six kilomètres. Arrivée devant l’orme, la troupe s’arrêtait ; chacun des conscrits plantait dans l’arbre un clou qu’il avait fait fabriquer et qui souvent portait son nom. Après quoi on buvait la dernière bouteille, on se donnait la dernière accolade et l’on se séparait. Si la tête cassait avant le retour du conscrit, on considérait qu’il lui arriverait malheur. Depuis quelques années, la « reconduite » ne se fait plus jusqu’à Beine, mais jusqu’au pont de Chablis, où se trouve un peuplier qui reçoit à son tour les clous des conscrits.
* La commune de Beine(s) a deux orthographes : elle s’écrit indifféremment avec ou sans « S ». Un point commun avec la famille Descombe qui a perdu son « S » à la suite d’une erreur sur l’acte de naissance en mairie de la deuxième génération.